Le permis moto - fiche 2

Moto, Permis

Après le permis

Adaptation progressive à la conduite d’une motocyclette
Même après le permis, le jeune motard doit être conscient de ses limites :

  • expérience relativement restreinte (quelques heures de pratique),
  • connaissance d’une seule moto,
  • connaissance réduite des situations de conduite (peu de conduite de nuit et par intempéries),
  • diversification des trajets limitée (peu ou pas de route de montagne et d’autoroute) ,
  • pas de longs trajets,
  • expérience des situations dangereuses limitée.

Il faut donc parcourir beaucoup de kilomètres pour acquérir une expérience qui permettra d’engendrer des comportements adaptés aux différentes situations rencontrées. Il est conseillé de commencer avec une moto de faible cylindrée qui est plus légère, moins puissante et donc idéale pour se « faire la main ».

Les risques particuliers aux débutants
Un tué sur 5 est un conducteur débutant.
Les raisons principales sont :

  • l’inexpérience,
  • la fatigue se fait plus vite ressentir : les longs trajets sont donc à éviter,
  • la moto peut être différente de celle de la formation, il faut donc la découvrir,
  • une vitesse excessive par rapport à une expérience réduite.

La confiance en soi
La confiance en soi s’installe rapidement après une période de crainte. Cette attitude est dangereuse car des milliers de kilomètres sont nécessaires pour connaître la circulation et son véhicule.
Il est indispensable de savoir attendre et de garder une marge de sécurité.

La première moto ou celle dont on a pas l’habitude
Chaque moto a des réactions différentes, il est nécessaire d’apprendre à les connaître progressivement lorsque vous venez d’acquérir une nouvelle machine.
En effet beaucoup de motards ont un accident avec une nouvelle moto.

Les échanges d’expérience
Il est profitable de discuter avec d’autres motards :

  • cela permet d’apporter des solutions, des conseils en cas de difficultés,
  • c’est utile pour l’achat d’une moto auprès d’un praticien chevronné.

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Le permis moto - fiche 3

Moto, Permis

La forme physique du motard et la conduite

Forme et efficacité
Une très bonne forme physique permet de bien voir (vite, loin, large et juste), d’effectuer des gestes précis et d’avoir une endurance et une vigilance optimale. Ces critères étant indispensables à une conduite sûre.
Attention, même en excellente forme physique, il faut être conscient que chacun à ses limites.

La fatigue :

  • Ses causes : une vitesse soutenue, de mauvaises conditions atmosphériques (vent, pluie), une visibilité réduite (nuit, brouillard), un équipement de la moto limité (pas de carénage), le bruit, les vibrations, une mauvaise position de conduite, une circulation dense, une mauvaise forme physique, la prise de médicament ou d’alcool, une mauvaise hygiène alimentaire (trop ou pas assez mangé), l’inexpérience de la conduite.
  • Ses signes : raideurs musculaires, envie de bailler, paupières lourdes, impossible d’adopter une position de conduite confortable, sensation d’un trajet long.
  • Ses effets :  vue et gestes moins précis, réflexes altérés, envie de dormir, nervosité, prise de risque pour arriver plus vite.

Comment éviter la fatigue ?

  • Avant votre trajet : prévoir un équipement approprié aux conditions, partez reposé et mangez correctement (pas trop ni trop peu), pas d’alcool, préparez l’itinéraire.
  • Au cours du trajet : adoptez une bonne position de conduite, roulez à allure raisonnable et faites des pauses toutes les deux heures ou moins si l’effet de la fatigue se fait ressentir plus tôt.

L’alcool
Ses effets :

  • sur la condition physique : champ visuel réduit, vision altérée, résistance à l’éblouissement amoindrie, gestes moins précis, réaction plus lentes.
  • sur le comportement : prise de risque, sur-estimation des ses capacités, euphorie, agressivité.

La réglementation : vous êtes en infraction si vous conduisez avec les taux d’alcoolémie ci-dessous :

  • De 0,5 g/litre de sang (0,25 mg/ litre d’air expiré) à 0,79 g/litre de sang (0,39 mg/litre d’air expiré), c’est une contravention passible d’une amende (750€ maxi), d’un retrait de 6 points et d’une suspension de permis (3 ans maximum).
  • A partir de 0,8 g/litre de sang (0,4 mg/litre d’air expiré) c’est un délit passible d’une amende (4500€ maxi), d’un retrait de 6 points, d’une peine de prison (2 ans maxi) et d’une suspension ou d’une annulation du permis.

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Le permis moto - fiche 4

Moto, Permis

MOTO-PRATIQUE MOTO-LOISIRS

La moto - ses diverses utilisations :

  • Moto pratique : utile et commode pour les déplacements quotidiens (lycée, travail…).
  • Moto loisirs : permet le dépaysement, les randonnées (moto verte), le trajet des vacances seul ou en groupe, la compétition (enduro, cross …)

La moto - ses avantages et ses inconvénients :

  • Avantage : prix d’achat d’une cylindrée moyenne abordable, consommation de carburant réduite, pas de vignette, circulation et stationnement aisés, plus proche de la nature, image prestigieuse auprès des jeunes.
  • Inconvénients : transport de passagers et de bagages limité, vulnérabilité en cas d’intempéries ou d’accident, prix des assurances plus élevées, investissement dans les équipements couteux.

Comparaison moto et voiture

MOTO VOITURE
- Nombre de passagers limités.

- Inadaptée au transport de personnes âgées ou d’enfants. 

- Transport de bagages limité. 

- Equipements obligatoires pas toujours adaptés au but du déplacement.

- Déplacement et stationnement faciles en ville.

- Vulnérabilité (intempéries, chocs)

- Equilibre parfois précaire.

- Jusqu’à 5 personnes.

- Adaptée au transport de personnes de tout âge. 

- Transport de bagage plus facile.

- Pas d’équipement particulier.

- Stationnement et circulation difficile en ville.

- Carrosserie et équipement protègent (pluie, choc)

- Pas de problème d’équilibre.


Le sport motocycliste
Il se pratique, en général, sur des voies non ouvertes à la circulation.
Il existe différentes catégories de sport motocycliste : tout terrain, sur piste.

Tout terrain :

  • cross : épreuve de vitesse sur terrain accidenté.
  • trial : franchissement de zones très accidentées sans poser le pied à terre et sans chuter.
  • enduro : épreuve d’endurance sur un long parcours (ex : Paris-Dakar).

Sur piste :

  • vitesse : ce sont les grands prix (ex : 500cm3).
  • endurance : course d’endurance (ex : 24 heures du Mans).
  • accélération : course de dragsters.

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Le permis moto - fiche 5

Moto, Permis

Choix d’une moto

Les catégories de motos :

  • les utilitaires : petites et moyennes cylindrées, économiques s’adaptant bien aux parcours urbains et occasionnellement à de longs trajets. Les scooters de 80 à 250 cm3 font partie de cette catégorie.
  • les tourismes : moyennes et grosses cylindrées, chères à l’achat, dotées d’un équipement qui rend cette moto confortable et adaptée aux long parcours sur route et autoroute.
  • les trails : petites et moyennes cylindrées économiques, maniables, légères et adaptées à la circulation sur les chemins.
  • les sportives : motos très puissantes, chères à l’achat et à l’entretien, difficile à utiliser en ville et peu adaptées au transport de passagers et de bagages. Principalement utilisées sur circuit.
  • les trial, enduro et cross : destinées à la compétition donc peu adaptées à la conduite en circulation.

Les raisons d’un choix :

  • l’utilisation (ville, autoroute, chemin, trajet travail, vacances …).
  • le budget qui doit tenir compte de l’achat, de l’entretien.
  • expérience et morphologie du conducteur.

 Le coût de la moto et son budget :

Lorsque le motard calcule le budget nécessaire pour l’acquisition d’une moto, il doit prendre en compte les éléments suivants :

  • prix d’achat, immatriculation, carte grise, assurance,
  • entretien et réparation,
  • équipement de la moto et du motard, perte de valeur (variable suivant les modèles).

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Le permis moto - fiche 6

Moto, Permis

La moto et ses risques

Risques comparés de la voiture et de la moto

  • Stabilité : la moto est plus sensible aux mouvements du passager, à l’état de la route (trous), aux intempéries, aux blocages de roues ou dérapages et aux incidents techniques (crevaison),
  • Carrosserie : son absence entraîne une vulnérabilité plus grande du motard aux intempéries et aux chocs. De plus, il est moins visible pour les autres usagers et l’absence de pare-brise limite la visibilité par intempéries,
  • Eclairage : moins performant sur une moto que sur une voiture (en général un seul feu et un faisceau lumineux moins large).

L’équilibre :

  • Equilibre précaire à l’arrêt (chute à un feu) ou à faible allure,
  • Un mauvais béquillage peut causer la chute de la moto sur la route ou sur un passant,
  • Risque de chute due au vent, aux mouvement du passager, aux dérapages et aux blocages des roues.

Conséquences de l’absence de carrosserie :

  • Vulnérabilité plus grande du motard aux intempéries et surtout aux chocs (équipement pour seule protection),
  • Moins visible pour les autres et moins de visibilité par intempéries (pluie et buée sur visières),
  • Fatigue (visuelle et musculaire) par mauvais temps plus importante.

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Le permis moto - fiche 7

Moto, Permis

Equipement et entretien de la moto

Equiper sa moto

Equipements obligatoires :
indicateur de vitesse, rétroviseur gauche, éclairage, avertisseur sonore, dispositif d’échappement, deux dispositifs de freinage, une béquille …

Equipements complémentaires :

  • Pour votre sécurité : rétroviseur droit, dispositif réfléchissant, pare-carter et pare-cylindre (protection du moteur), feux complémentaires (feux de brouillard).
  • Pour votre confort : carénage (protection contre la pluie et le vent), porte-bagages, top-case, montre, radio …

Les modifications techniques
Une autorisation est indispensable pour toute transformation modifiant les caractéristiques techniques du véhicule, telle qu’elles sont indiquées sur la carte grise ou la plaque constructeur.
Vous devez faire une déclaration au Service des Mines si vous souhaitez intervenir sur l’échappement, la transmission, la cylindrée, le taux de compression.
Par ailleurs, vous n’avez pas le droit d’ajouter une side-car, sauf si la mention « side-car » ou « solo-car » figure sur votre carte grise.

Vérification, entretien de la moto et sécurité

 Avant chaque utilisation :  De façon périodique :
  • niveaux (huile, essence, liquide de frein et de refroidissement),
  • pression des pneus,
  • dureté des suspensions,
  • fonctionnement des feux et des poignées (frein, embrayage et accélération) ,
  • propreté de la plaque d’immatriculation, de l’éclairage et de la signalisation,
  • essai de frein à allure réduite.
  • l’usure des freins,
  • la chaîne (tension, graissage…),
  • les suspensions,
  • la garde de l’embrayage,
  • le niveau de la batterie.

Consultez la notice du constructeur
pour ne rien oublier.


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Le permis moto - fiche 8

Moto, Permis

Equipement du  motard

Pourquoi un équipement ?

  • protection contre les chocs, les chutes, les brulures, les projectiles et les intempéries.
  • Se faire bien voir de jour comme de nuit (équipement clair).

Quel équipement ?
Les différents éléments de l’équipement :

  • le casque homologué,
  • les lunettes ou la visière de casque,
  • le blouson ou la combinaison,
  • la tenue de pluie,
  • les gants,
  • les bottes,
  • la cagoule,
  • la ceinture de maintien …

Le casque
Obligatoire pour le conducteur et le passager, le casque est l’équipement primordial du motard. Il est donc indispensable de bien le choisir et de vérifier s’il est homologué (étiquette verte NF, Norme Française ou étiquette avec la lettre E Norme Européenne).

Il existe deux types de casques homologués :

  • Casque intégral :
    Il protège complètement le visage et est plus efficace lors des intempéries. Par contre, il réduit la visibilité, il est plus lourd et de la buée a tendance à se former.
  • Casque enveloppant ou JET :
    Souvent utilisé pour le tout terrain, il est léger et aéré mais il ne protège pas complètement le visage.

Constitution : il est fabriqué en plastique, en fibre de verre ou en kevlar.
Composition : il est composé d’une calotte (enveloppe), du calotin (amortisseur intérieur), d’un système d’attache.

On trouvera souvent un protège nuque, une visière (les visières teintées sont inutilisables par visibilité réduite) et un rembourrage en mousse synthétique pour le confort.
Choix du casque : il doit être adapté à la taille de votre tête.

Evitez l’achat d’un casque d’occasion, car il peut avoir subi des chocs ou comporter des fêlures non visibles lors de l’achat. 

Entretien
: remplacer le casque après tout choc ou environ tous les 5 ans.
Changer régulièrement la visière.
Ne pas peindre, ne pas nettoyer le casque avec de l’essence ou des solvants, utiliser uniquement de l’eau et du savon pour ne pas le détériorer.

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Le permis moto - fiche 9

Moto, Permis

Passagers et bagages

 

Les différents passagers et leurs effets sur la conduite

  • le passager novice : il risque d’être déséquilibré au démarrage, de se crisper et donc de ne pas faire corps avec le conducteur (instabilité augmentée notamment en virage).
  • Le passager expérimenté : en général, son comportement est adéquat.

 

Les explications à donner aux passagers

  • installation : très près du motard, genoux collés à la moto, pieds sur les repose-pieds, mains aux poignées ou autour de la taille du conducteur. Vérifier aussi que son casque est bien fixé.
  • comportement au démarrage : se tenir solidement, et porter son corps vers avant.
  • comportement en virage : suivre exactement l’inclinaison du conducteur sans se raidir.
  • communication : établir un code (par exemple : tape sur l’épaule)
  • au départ : circuler lentement pour mettre le passager en confiance et pour tester ses réactions.

 

Les bagages

  • doivent être le plus bas possible, près du centre de gravité.
  • doivent être bien arrimés sans gêner le conducteur.
  • utiliser un sac fixé sur le réservoir, des sacoches latérales chargées équitablement, un top-case non surchargé et/ou un sac à dos.

 

Conséquences du chargement (bagages et/ou passagers)

  • réactions de la moto différentes du fait de l’augmentation de poids.
  • diminution de la garde au sol.
  • augmentation des distances d’arrêt et de la prise au vent.

 

Réglages en fonction du chargement

  • augmenter la dureté des suspensions
  • augmenter la pression des pneumatiques (+0.2 bar)
  • régler si nécessaire le faisceau du projecteur pour garder son efficacité et ne pas éblouir.

 


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Le permis moto - fiche 10

Moto, Permis

Voyager : itinéraire et horaire

 Itinéraire selon son but :

  • si vous êtes pressé, utilisez les grands axes : plus rapides, meilleures routes, signalisation complète.
    Attention à la monotonie et à la circulation intensive.
  • si vous n’êtes pas pressé, utilisez les petites routes : plus proches de la nature et plus agréables.
    Attention aux routes mal entretenues, sinueuses et à la signalisation parfois défaillante.

 

Heure de départ et d’arrivée :
  • prévoyez l’heure de départ en fonction de la météo, de la circulation et de la longueur du voyage.
  • évitez de vous fixer une heure d’arrivée (prise de risque en cas de retard).
  • en cas de rendez-vous fixe, prévoyez une marge de sécurité.

 

Les étapes :

  • prévoir au départ des pauses toutes les deux heures voire moins en cas de conditions météo difficiles.
  • Pensez à vous décontracter et à vérifier le chargement et la moto.

 

Les voyages en groupe :

Répartition des participants :
Le groupe ne doit pas dépasser 5 motos sans un écart important de cylindrée. Les conducteurs expérimentés doivent encadrer les débutants et les cylindrées les plus faibles se placer en tête. Les moins rapides doivent aussi être placés devant.

Avant le départ il faut :
Nommer un meneur (conducteur expérimenté), prévoir l’itinéraire et les étapes, fixer une vitesse de croisière, prévoir un code de communication.

 Durant le trajet :

  • ne pas rouler de front,
  • respecter les distances de sécurité,
  • circuler en quinconce pour faciliter la visibilité de tous les conducteurs du groupe,
  • ne pas essayer de rester groupé à tout prix, surtout en agglomération,
  • fixer des points de rendez-vous.

 


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Le permis moto - fiche 11

Moto, Permis

Météo : état de la route

Conditions atmosphériques difficiles

La pluie
: dans cette condition de conduite difficile, il faut :

  • réduire son allure et augmenter les distances de sécurité (adhérence réduite).
  • adopter une conduite souple (accélération et freinage)
  • éviter de rouler dans les flaques d’eau, sur les plaques d’égouts et sur le marquage au sol.
  • tenir compte du manque de visibilité.

Le brouillard : il empêche de voir mais aussi d’être vu, il faut :

  • réduire sa vitesse, circuler bien à droite en se guidant avec le marquage au sol.
  • augmenter les distances de sécurité, l’adhérence étant réduite.
  • être visible : feux de croisement ou de brouillard allumés, vêtements clairs …

La neige et le verglas : l’adhérence réduite et le froid vous obligent à adapter votre conduite, il faut :

  • réduire sa vitesse, augmenter les distances de sécurité et adopter une conduite souple.
  • penser à s’arrêter pour se réchauffer.
  • être vigilant dans les zones potentielles de verglas (ponts, zones d’ombre…).

Le vent : pour diminuer les risques, il faut :

  • réduire sa vitesse et tenir fermement le guidon lorsque le vent est important.
  • être  vigilant lors de dépassements (poids lourds), lors de la succession de zones abritées et dans les endroits matérialisés par un panneau de signalisation.
  • augmenter les distances de sécurité, notamment lors des croisements et des dépassements.

 Les informations routières

  • vous pouvez utiliser les médias ; radio, journaux, télévision, internet.
  • vous pouvez vous renseigner auprès des :
       CRICR (Centre Régional d’Information et de Coordination Routière)
       CNIR (Centre Régional d’Information Routière) ou en tapant sur minitel.

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Le permis moto - fiche 12

Moto, Permis

La route de nuit

 Les accidents de nuit :

  • malgré une très faible circulation, un tiers des accidents corporels ont lieu la nuit (sur-risque la nuit).
  • deux fois plus graves que le jour du fait de la vitesse, du manque de visibilité, de la fatigue et de l’alcool.
  • sur 100 accidents corporels il a 4 tués le jour et 8 la nuit.

Précautions à prendre :

avant de partir, il faut :

  • contrôler la propreté, le réglage et le bon fonctionnement des feux.
  • vérifier l’état de la batterie et se munir d’un outillage, d’ampoules et de fusibles de rechange.
  • porter des vêtements clairs et vérifier l’état de la visière (pas rayée et pas teintée).

pendant le voyage, il faut :

  • prévoir des pauses plus nombreuses que le jour.
  • réduire sa vitesse car les feux de la moto n’éclairent qu’une partie de la route, surtout en virage.
  • fixer le bord droit de la chaussée, pour limiter l’éblouissement en cas de croisement avec un autre véhicule.

Les virages, la nuit :
Le faisceau lumineux ne permet pas d’estimer convenablement le tracé du virage. Pour adopter une bonne trajectoire et pour éviter de se laisser surprendre par un obstacle, il faut ralentir.


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Le permis moto - fiche 13

Moto, Permis

La vitesse

Vitesse en mètres par seconde

  • il est important d’estimer sa vitesse en mètres par seconde car les distances utiles s’expriment en mètres.
  • calcul approximatif : on multiplie par 3 le chiffre des dizaines de la vitesse exprimée en kilomètre par heure.
    Exemple : 50km/h = 5 X 3 = 15m/s

 

Le temps de réaction

  • c’est le temps qui s’écoule entre la perception d’un obstacle et le moment où le conducteur commence à freiner.
  • il dure en moyenne 1 seconde, mais peut être allongé en cas de fatigue, d’inattention, de consommation d’alcool, de drogues ou de médicaments.

La distance de freinage

  • c’est la distance parcourue entre le début du freinage et l’arrêt complet de la moto
  • cette distance est proportionnelle au carré de la vitesse (lorsque la vitesse double, la distance de freinage est multipliée par quatre).
  • elle varie avec la vitesse, l’adhérence, les freins, le conducteur et le poids de la moto.

La distance d’arrêt et la vitesse

 

  • c’est la distance parcourue pendant le temps de réaction plus la distance de freinage.
  • calcul approximatif : on multiplie par lui-même le chiffre des dizaines de la vitesse exprimée en kilomètres par heure.
    exemple : 50Km/h = 5 X 5 = 25 mètres environ.
  • sur un sol humide, la distance d’arrêt est augmentée de 50%.

La force centrifuge

  • c’est la force qui pousse la moto vers l’extérieur d’un virage.
  • cette force est proportionnelle a la masse, au carré de la vitesse et inversement proportionnelle au rayon de la courbe (rayon faible, force centrifuge forte).

L’impression d’aller vite et d’aller lentement
Estimer sa vitesse n’est pas facile, il faut régulièrement regarder son compteur, surtout si on est débutant, car l’accoutumance à la vitesse fausse son évaluation notamment après un long parcours sur autoroute.
De la même façon, lorsqu’on prend l’autoroute après avoir roule en ville, on a l’impression d’aller vite.


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Le permis moto - fiche 14

Moto, Permis

Le freinage

Freinage et distance d’arrêt :

  • la distance d’arrêt est fonction du temps de réaction et de la performance du freinage.
  • elle dépend du conducteur (forme, attention, utilisation des freins), de l’état de la route (adhérence) et de la moto (état des freins, poids).

Les pneus et le freinage :

  • le pneu est la seule partie de la moto en contact avec la route. Il faut vérifier l’état, le gonflage, la conformité avec l’utilisation, le montage.

L’état de la route :

  • il conditionne l’adhérence qui est exprimée par un coefficient (sur route sèche : 0,6 à 0,9 et sur route humide : 0,3 à 0,5).
  • l’adhérence diminue si la route est humide, enneigée, verglacée, ou recouverte de boue, de gravillons, voire déformée. Le conducteur devra réduire son allure, freiner et accélérer progressivement.

Frein avant et frein arrière :

  • en général, ils doivent être utilisés simultanément, mais avec une légère anticipation sur le frein arrière lors des freinage d’urgence.
  • la répartition du freinage performant est d’environ 70% sur l’avant et 30% sur l’arrière.

Freinage et réaction de la moto :

  • en cas de freinage trop fort, il y a risque de blocage des roues et de dérapage.
  • le freinage, lorsque la roue avant n’est pas en ligne, entraîne la chute.
  • une moto chargée entraîne une perte d’efficacité du freinage, par contre le poids renforce l’adhérence.
  • lors d’un freinage d’urgence, il est préférable d’utiliser le frein arrière légèrement en avance pour limiter le délestage de la roue arrière et ainsi limiter le transfert de charge sur la roue avant, ce qui diminue le risque de dérapage.

Freinage et dérapage :

Le dérapage est souvent consécutif à un freinage excessif ou à contre-temps.
Il est renforcé par :

  • de mauvais freins (réglage et usure).
  • un freinage lorsque la moto n’est pas en ligne.
  • une mauvaise répartition du freinage.
  • un rétrogradage trop violent.

Le blocage de roue :

C’est le résultat d’un freinage mal adapté par rapport à l’adhérence, ce qui entraîne une perte d’éfficacité du freinage, mais surtout une perte de contrôle du véhicule.
En cas de blocage de roue, relâcher la pression pour retrouver l’efficacité du freinage et le contrôle de la direction.

Centre de gravité de la moto en marche normale

Lors d’un freinage brutal, le centre de gravité se déplace vers l’avant et peut entraîner une perte d’adhérence.


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Le permis moto - fiche 15

Moto, Permis

Stabilité et trajectoire

L’effet gyroscopique

  • c’est une force qui tend à maintenir dans sa position verticale une roue animée d’un mouvement de rotation.
    C’est ce qui permet à la moto de rester en équilibre lorsqu’elle roule.
  • plus la vitesse est importante, plus la pression sur le guidon doit être importante pour tourner.
  • à la sortie d’un virage, il faut accélérer pour retrouver la stabilité.

La force centrifuge

  • cette force tend à entraîner la moto vers l’extérieur d’un virage.
  • elle est proportionnelle à la masse du véhicule, au carré de la vitesse et inversement proportionnelle au rayon du virage (plus le virage est serré, plus la force centrifuge est importante).
  • pour combattre ses effets, il faut adapter son allure au virage et incliner la moto vers l’intérieur du virage.

Le contre-braquage

  • cette technique permet d’incliner la moto pour négocier correctement un virage, lorsque la vitesse dépasse 35 Km/h.
  • cette technique consiste à pousser le guidon sur la partie droite pour un virage à droite ou sur la partie gauche pour un virage à gauche.

Les virages en moto
Avant d’aborder un virage, il faut adapter sa vitesse en fonction :

  • du virage (droit, gauche, rayon, visibilité).
  • de la chaussée (état, profil, largeur) .
  • de la présence d’obstacles ou d’usagers.
  • du chargement de la moto.

La trajectoire
Elle doit permettre de limiter les effets de la force centrifuge et d’augmenter la visibilité.

  • virage à droite : adapter son allure, se rapprocher de l’axe médian, dés qu’on découvre la sortie du virage, contre-braquage et passage au point de corde, puis légère accélération à la sortie du virage.
  • virage à gauche : adapter son allure, se rapprocher du bord droit de la chaussée, dés qu’on découvre la sortie du virage, contre-braquage, pour passer près de l’axe médian, puis légère accélération à la sortie du virage.


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Le permis moto - fiche 16

Moto, Permis

Les Motards vus par les autres

L’image du motard
Les motards sont souvent mal perçus par les autres usagers du fait des caractéristiques suivantes :

  • capacité d’accélération importante,
  • comportement difficile à comprendre (zigzaguent entre les voitures, utilisent les voies réservées),
  • la moto est souvent considérée comme un engin dangereux, auquel auquel on associe le conducteur,
  • l’équipement du motard n’améliore pas son image (blouson de cuir, casque).

Les raisons et l’évolution de cette image
La mauvaise cohabitation est due à la méconnaissance des particularités des motards.
Certains motards aggravent cette image en étant bruyants et agressifs.
L’augmentation importante du nombre de motards permet une familiarisation avec ce type de véhicule, qui est utilisé par tout le monde (classes sociales, âges).
La mentalité évolue, les pouvoirs publics sont plus à l’écoute de ces usagers (Monsieur moto), la formation est plus ciblée, tous ces éléments démarginalisent les motards dans l’intérêt de chacun. Cela débouche sur une cohabitation plus facile.

Nuisances
Pour améliorer son image, le motard doit limiter les nuisances suivantes :

  • la pollution de l’air : le moteur doit être bien réglé pour éviter l’émission de fumées malodorantes
  • le comportement en circulation : le stationnement ou la circulation sur les trottoirs, les slaloms entre les véhicules peuvent gêner les autres usagers
  • les dégradations : il faut respecter la nature et l’environnement (chemins, sentiers)
  • la pollution sonore : il faut éviter les accélérations brutales notamment à l’arrêt, ne pas modifier votre système d’échappement et veiller à son entretien.

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